La voie de l’Afrique vers la résilience climatique et la transformation économique passe par sa main-d’œuvre. Avec plus de 375 millions de jeunes attendus sur le marché du travail d’ici 2030, le continent détient un immense potentiel pour mener la révolution verte, à condition d’investir dès aujourd’hui. De l’installation de panneaux solaires à l’agriculture régénératrice, en passant par l’e-mobilité et les innovations de l’économie circulaire, la demande en emplois verts explose. Mais l’offre ne suit pas.
Chez Breedj, notre mission est simple : doter l’Afrique d’une main-d’œuvre verte, qualifiée et inclusive d’ici 2030. Nous croyons que l’économie verte est bien plus qu’une solution climatique : c’est une opportunité humaine. Une opportunité de formaliser l’emploi, de réduire le chômage des jeunes, d’autonomiser les femmes et d’accélérer l’adoption du travail à distance.
Mais sans actions concrètes, des millions de personnes risquent d’être laissées pour compte. Les systèmes éducatifs ne sont pas encore alignés sur les métiers de demain. Les inégalités de genre persistent. Et les entreprises rencontrent des obstacles pour recruter au-delà des frontières. C’est là que nous intervenons.
Cet article présente les quatre piliers de notre stratégie : combler le déficit de compétences, former pour les emplois de demain, prioriser l’inclusion et faciliter le recrutement transfrontalier durable. Ensemble, ces initiatives constituent une feuille de route pour l’avenir économique vert de l’Afrique un avenir porté par ses talents.
Combler le déficit de compétences pour une économie verte
Les secteurs verts en Afrique connaissent une croissance rapide, mais le continent manque de travailleurs qualifiés pour accompagner cette dynamique. Que ce soit dans l’énergie solaire, l’agriculture durable ou l’analyse de données climatiques, la demande dépasse largement l’offre de talents compétents.
Aujourd’hui, les systèmes de formation en Afrique sont souvent en décalage avec les besoins émergents. Par exemple, de nombreux programmes de formation professionnelle restent axés sur des métiers traditionnels, tandis que des technologies vertes comme l’e-mobilité ou l’économie circulaire sont encore peu représentées. De plus, il existe un faible alignement entre les besoins de recrutement du secteur privé et les programmes proposés par les établissements publics de formation.
Chez Breedj, nous utilisons des données en temps réel du marché du travail pour anticiper la demande en emplois verts et identifier les lacunes. Notre plateforme propriétaire suit les tendances de recrutement de plus de 85 employeurs engagés pour le climat, ce qui nous permet de comprendre quels rôles émergent, quelles compétences manquent et où des interventions sont prioritaires.
Nous collaborons également avec les organismes de formation pour traduire ces données en actions concrètes. Cela inclut l’audit des programmes, la cartographie des certifications existantes et l’accompagnement des centres de formation pour qu’ils s’alignent sur les compétences vertes les plus demandées en particulier celles pouvant être exercées à distance.
Combler ce déficit de compétences ne relève pas uniquement de la technologie, c’est une question d’équité. Sans intervention, ces écarts pourraient renforcer les inégalités existantes. Notre objectif est que la transition verte bénéficie à toutes et tous pas seulement à une minorité.
Préparer les talents au travail vert et à distance
De nombreux emplois verts de demain comme le reporting ESG, le suivi du carbone ou le développement de technologies climatiques ne nécessitent pas de présence physique. C’est pourquoi nous croyons que l’avenir du travail vert est non seulement durable, mais aussi à distance.
Le Remote Employability Bootcamp de Breedj prépare les talents africains à ce double changement : vers la durabilité et la mobilité numérique. Notre programme combine compétences techniques et comportementales, allant de la gestion de projets et des fondamentaux climatiques à la communication, la productivité et les outils de collaboration numérique.
Nous mettons également l’accent sur des résultats concrets : aider les candidats à construire leur portfolio professionnel, maîtriser les codes du travail à distance et apprendre à collaborer avec des employeurs internationaux. Surtout, nous contextualisons la formation autour des fonctions vertes : conception virtuelle de systèmes solaires, formation en ligne à l’agriculture écologique ou opérations numériques dans la logistique du recyclage.
Grâce à notre plateforme, nous identifions quels métiers verts sont éligibles au travail à distance et dans quelles régions rurales en particulier pour les femmes et les jeunes il est possible de participer de manière significative. Cela ouvre de nouveaux marchés de l’emploi à des populations jusqu’ici exclues en raison de leur localisation.
Avec les défis d’infrastructure qui limitent encore la mobilité physique sur le continent, les emplois verts à distance peuvent réduire les inégalités plus rapidement que les modèles d’emploi traditionnels. Notre ambition est de permettre aux travailleurs d’apprendre des compétences vertes et d’accéder à des opportunités de travail réelles, dignes, et ce, depuis n’importe où.
Inclusion au cœur : femmes et groupes sous-représentés
Une main-d’œuvre verte véritablement inclusive doit refléter toute la diversité de la population africaine. Pourtant aujourd’hui, les femmes et les jeunes marginalisés sont largement sous-représentés dans la plupart des secteurs verts.
Alors que les femmes représentent près de 50 % de la population active, leur présence dans les rôles techniques et de direction liés au climat reste très faible. Les normes culturelles, l’accès limité au financement ou à l’éducation, et l’absence de structures de garde d’enfants aggravent encore ces inégalités.
Chez Breedj, nous concevons tous nos programmes avec une approche axée sur le genre et l’inclusion dès le départ. Plus de 50 % de notre vivier de talents est féminin, et nous travaillons avec des partenaires locaux pour recruter, former et accompagner les femmes vers des postes verts, notamment dans des domaines où elles étaient historiquement exclues.
Nous menons aussi des analyses d’obstacles pour comprendre les freins à la participation des femmes, et concevons des solutions adaptées. Cela comprend des programmes de mentorat spécifiques, un soutien à la littératie numérique et la sensibilisation des employeurs à des pratiques de recrutement inclusives.
Nous croyons que la croissance verte équitable repose sur la pleine participation de tous. L’inclusion n’est pas un objectif secondaire c’est un moteur d’innovation, de productivité et de durabilité à long terme.
En construisant intentionnellement des chaînes de valeur vertes plus inclusives, nous pouvons libérer tout le potentiel de la main-d’œuvre africaine. Cela suppose de repenser l’accès, de concevoir des parcours flexibles et de garantir que chaque Africain, quel que soit son genre ou son origine, ait une place à la table.
Favoriser l’embauche transfrontalière avec conformité et impact
Même lorsque les talents existent, de nombreuses entreprises peinent à recruter à l’échelle transfrontalière en Afrique à cause d’obstacles administratifs, juridiques et réglementaires. C’est là que Breedj propose une solution transformative.
En tant que plateforme Portage salarial international, nous permettons aux entreprises d’embaucher et de rémunérer légalement des talents africains dans plusieurs pays, sans devoir créer d’entité locale. C’est un atout majeur pour les start-ups vertes et les ONG souhaitant se développer rapidement et de manière responsable sur le continent.
Que vous soyez un fournisseur d’énergie solaire au Kenya, une initiative d’économie circulaire au Sénégal ou une société de comptabilité carbone en Europe, nous vous aidons à trouver, intégrer et soutenir des travailleurs qualifiés à distance, dans le respect total des lois locales. Nous gérons la paie, les taxes et les contrats, afin que vous puissiez vous concentrer sur votre impact.
Breedj est bien plus qu’un outil de recrutement : nous permettons une employabilité formelle, équitable et inclusive pour des travailleurs qui étaient jusque-là cantonnés à l’informel ou à des marchés locaux. Grâce à l’automatisation, à la conformité juridique et à un accompagnement humain, nous rendons la création d’équipes vertes distribuées simple et éthique.
D’ici 2030, nous ambitionnons de soutenir plus de 10 000 embauches vertes à travers l’Afrique via notre plateforme. Notre ambition n’est pas seulement d’observer le changement, mais de le provoquer en transformant la manière dont les talents sont connectés, rémunérés et valorisés à travers le continent.
L’économie verte n’est pas un futur lointain : elle est déjà là. Mais la question est : qui en bénéficiera ?
Chez Breedj, nous croyons que l’Afrique ne doit pas seulement participer à la transition verte elle doit la diriger, selon ses propres termes. Cela signifie investir dans les personnes, pas uniquement dans les infrastructures. Concevoir des systèmes inclusifs, pas des programmes standardisés. Et lever les barrières qui empêchent les talents surtout les femmes et les jeunes d’accéder aux opportunités qu’ils méritent.
D’ici 2030, nous imaginons un continent où des millions d’emplois verts sont occupés par des Africains qualifiés, autonomes, travaillant localement ou à distance, dans des conditions formelles et inclusives. Ce n’est pas seulement un objectif climatique. C’est un objectif économique. Social. Générationnel.
Mais nous ne pouvons pas y parvenir seuls.
Que vous soyez décideur, chef d’entreprise, investisseur ou ONG, vous avez un rôle à jouer dans la construction de cet avenir vert et inclusif. Chez Breedj, nous sommes prêts à collaborer avec des partenaires visionnaires partageant notre mission.
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